Laurence Parisot à Davos : « discuter du système monétaire international »

Publié le par l'équipe du MEDEF Nièvre

En direct de Davos, la présidente du Mouvement des Entreprises de France a répondu ce matin aux questions de Marc-Olivier Fogiel sur EUROPE 1. L’occasion pour Laurence Parisot d’évoquer les travaux du Forum économique mondial.

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Alors que « 
l’année dernière, la peur était palpable, aujourd’hui, chacun ressent que la reprise est à portée de main, mais il n’y a pas encore de consensus sur ce qu’il faut faire, pour assurer cette reprise », a souligné la présidente du MEDEF. Partout aujourd’hui, a-t-elle indiqué, « il y a des lieux où chacun travaille pour essayer de repenser le système économique et financier mondial, pour jeter les bases d’une rénovation des institutions internationales, et il est très difficile (…) de mettre tout le monde d’accord ». Surtout, a relevé Laurence Parisot, « il y a une autre dimension très importante », qui est « la question du système monétaire international. C’est peut-être aujourd’hui, en vérité, le cœur du problème, et discuter du système monétaire international, c’est accepter d’avoir un discours notamment à l’égard de la Chine, assez fort ».

Ce contexte incite-t-il à l’optimisme ? « 
Nous sommes nombreux à penser que le pire est derrière nous », a affirmé la présidente du MEDEF. Mais « il y a encore beaucoup de travail, beaucoup d’efforts à faire pour s’assurer que cette tendance positive soit vraiment durable ». Pour le MEDEF, qui prône la PME attitude, « la reprise de l’emploi passe d’abord par les TPE et les PME (…) parce que les embauches viendront de là », a rappelé la présidente du MEDEF. D’ailleurs, fait observer Laurence Parisot, les chiffres publiés hier montrent « très clairement que ce sont dans les petites entreprises que les intentions d’embauche pour les mois à venir sont les plus élevées ».

Enfin, interrogée sur la réforme des retraites, la présidente du MEDEF estime qu’« 
il faut regarder ce sujet d’une manière non partisane. Ce n’est pas un enjeu gauche-droite. Il faut trouver le chemin du consensus et à notre avis c’est tout à fait possible ». Dans cet esprit, une question s’impose : « qu’est-ce que nous voulons ? (…) Quel est le taux de remplacement que nous voulons ? Essayons de nous mettre d’accord sur cet objectif-là ». Ensuite, « mettons-nous d’accord sur le maximum de cotisations que nous considérons comme supportable pour maintenir la compétitivité de nos entreprises ».

Interrogée à Davos par 
RTLFRANCE INFO et FRANCE CULTURE sur les déclarations de Nicolas Sarkozy, Laurence Parisot a estimé qu’il ne fallait pas que « nous ayons une approche masochiste en France ou en Europe à vouloir taxer, seuls de notre côté, les systèmes financiers. Il ne faut pas, parce que nous aurions peut-être plus de vertu que d’autres, nous mettre en danger ».

 

Publié dans Laurence Parisot

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